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Fallah varney
À une unique personne, un poste d’importance… Ce serait peu de dire que Famille au grand cœur et Fallah forment un tout, celui mêlant une entité et un humain. Bénéficiaire historique des services de la structure, le jeune demandeur d’asile de 28 ans a été témoin, a été un grand acteur aussi. Il a vu naître le groupe de travail, puis se construire Famille au grand cœur… Jusqu’à l’ouverture du local. Il a mené son engagement au rythme des deux précédentes ères présidentielles (associatives), de Youba Touré à Thomas. «J’ai toujours été motivé par ce projet, car il est porté par les jeunes eux-mêmes. Et puis, il y a beaucoup à faire pour nous, jeunes migrants qui avons dû fuir notre pays et trouver refuge en France.», confie Fallah.
Marche des fiertés, activités sportives et culturelles, conférences, collectes, interviews-médias… Fallah Varney a été de toutes les actions et animations jusqu’à ce jour. Et ça, il s’en souvient, puisque le 18 juin a été la consécration de son activisme… en devenant un président “au cœur de l’humain”. «C’est pour moi, la plus belle chose, car j’aime Famille au grand cœur.», confie-t-il. Au quotidien, c’est ce même amour qu’il montre en collaborant avec les équipes salariées et bénévoles, à Montpellier et ailleurs, en composant avec les forces politiques, en se mobilisant avec ses pairs. Un engagement qu’il compte bien poursuivre au fil des mois, avec une actualité non moins alléchante (qu’on tiendra secrète… pour le moment).
Un profond attachement à la France
L’histoire de Fallah avec ce pays européen ne date pas d’aujourd’hui. Arrivé sur le territoire, il y a maintenant quatre ans, le jeune demandeur d’asile s’est battu pour le statut, enchaînant à maintes reprises les entretiens à l’OFPRA (Office français de pour les réfugiés et les apatrides) et la CNDA (Cour nationale du droit d’asile). Et, c’est encore le cas aujourd’hui.
En cela, il s’intègre, au fil des années, apprend la langue française, s’empare des coutumes du territoire, s’ouvre à la culture et au patrimoine. Car, c’est cela son combat, pour la liberté, l’égalité… et la protection. « Je veux vivre en France. », confie-t-il, avec conviction. May the support be with him… for the next episode !
Fallah, à coeur (déc)ouvert : «Je suis un jeune homme fragile et sensible. J’ai fait face à beaucoup de périodes difficiles dans ma vie et je souhaite aujourd’hui aller de l’avant. Pour cette raison, je veux aider, à mon tour, les autres.»